J’attends que le sable coule de mon plafond
Mais peut être est-ce lui qui compte sur moi
Pour le faire sortir de ce qui lui sert de prétexte
Et qu’enfin on se le sorte de la tête.
On s’attend très naturellement.
Le retour ne saurait tarder maintenant
Puisque l’on commence à en voir un bout
Ce qui risque encore de lui tordre le cou.
Lui n’a pas bougé d’un pouce
Alors qu’il voudrait toucher sa peau si douce.
Mais rien. La timidité l’en empêche.
Pourtant vu le temps qu’il reste
Il faudrait qu’il se presse.
Elle n’y croit plus,
Il faut que cela cesse,
Le sable les presse.
Bientôt ils ne respireront plus.
Et l’amour sera passé,
Sans qu’ils aient pu y goûter.
Les amants du sablier
Seront bien vite oubliés.
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